Rede: 16. Juli 1995 (1995)
Autor/in: Jacques ChiracEpoche: Gegenwartsliteratur / Literatur der Postmoderne
Inhaltsangabe, Analyse und Interpretation der Rede
Le discours est prononcé par l’ancien Président de la République, Jacques Chirac, lors des cérémonies commémorant la grande rafle en 1942 le 16 juillet 1995. Le discours traite de la mémoire et la dette française concernant la rafle u Vel d’hiv à l’occasion du 53ème anniversaire de cet événement.
Tout d’abord, l’orateur explique qu’il est difficile de trouver des mots pour parler de la rafle. Puis, il exprime sa tristesse en mentionnant que la tragédie a conduit à marquer les personnes arrêtées d’une manière terrible. Donc, cet événement a influencé et a injuré l’histoire française. Après, l’orateur souligne que la France est aussi responsable pour cela. Chirac raconte que les nazis en arrêtant et en séparant des juifs pour les déporter. En plus, l’ancien Président affirme que les juifs se sentant trahis étaient dans une situation sans espoir et pleine de détresse. D’ailleurs, Chirac explique par des attributs positifs mais a agi d’une manière irréparable car on a permis que les victimes souffrent en raison des conditions horribles. Ils ont été dirigés dans des camps de transit et des camps de concentration. Enfin, Chirac souligne la dette du régime de Vichy et de la France même. Donc, l’intention principale du discours est à commémorer la rafle à accentuer la dette française et à l’excuser.
L’orateur rend une plaidoirie vivante et expressive pour exprimer ses sentiments tristes et compatissants mais aussi le sens de responsabilité française aux auditeurs. Cet aspect sera examiné de près plus dans la suite.
L’orateur se sert d’un langage triste (voir l. 17) et d’un style compatissants (voir l. 19) pour souligner l’atmosphère de pitié et de la commémorance. En outre, le discours contient des figures de style. Pour commencer, Chirac utilise l’apostrophe « Mesdames, Messieurs » (l. 1) pour s’adresser à ses auditeurs directement. Puis, il utilise la répétition « ces moments » (ll. 2,3) dans le but d’accentuer la dignification de l’horreur. Dans ce cas, il souligne aussi les difficultés de les évoquer parce qu’il s’agit d’une tragédie. Ainsi, le discours se distingue de son aisance et des mots avec une connotation négative pour affirmer la catastrophe en général. Dans ce contexte, Chirac emploie des mots comme une « injure » (l. 7), « l’enfer » (l. 18) ou « l’horreur » (l. 25). A part cela, la métaphore « ceux qui sont marqués à jamais dans leur âme et dans leur chair » (l. 15) met l’accent sur la dimension de la rafle. Par conséquence, c’est clair que les victimes devaient souffrir d’une façon mentale et physique. En outre, Chirac se sert de l’anaphore « Il est difficile de les évoquer » (ll. 3, 6) pour montrer ses émotions et sa forte implication dans son message général. Ajouté à cela, il est important qu’on sache que le Président se sent coupable parce qu’il représente son peuple et qu’il se distingue par le sens de responsabilité. Ce la raison pour laquelle Chirac évalue ces événements. D’ailleurs, en utilisant la métaphore « ces heures noires souillent […] noire histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions » (ll. 7,8), l’orateur met en relief la pitié commune et que normalement la France ne se distingue pas par des catastrophes comme le rafle. Étant donné cela, Chirac s’adresse à tous les auditeurs utilisant le mot « nous » (l. 7). Donc, il implique les Français pour partager ses sentiments et pour permettre à s’identifier avec eux. Puis, Chirac semble d’accepter la dette de la France parce qu’il note qu’il a soutenu les nazis (voir l. 9). C’est-à-dire, le Président essaie d’augmenter la conscience communautaire et à commémorer la rafle d’une façon sensible et sensée. D’ailleurs, le discours se distingue par des passages narratifs (voir ll. 10-15, ll. 25-28). Cela amène que l’auditoire se sent inclus et à utiliser leur imagination pour illustrer ce moment d’une manière vivante et réaliste. Ajouté à cela, en se servant de l’énumération « les familles déchirées, les mères séparées de leurs enfants, les vieillards » (l. 14), Chirac évoque la tristesse et la compréhension pour la catastrophe chez son auditoire. Cela mène au fait qu’il veut accentuer la dimension de la destruction. A part cela, il montre la valeur pour ces personnes en impliquant la parenthèse « - dont certains, anciens combattants de la Grande, avaient versé leur sang pour la France –« (ll. 14-15). En d’autres termes, le Président souligne qu’on a perdu ses alliés, son peuple. En plus, la métaphore « fermer les yeux » (l. 17) critique les actions irresponsables et irréparables. Donc, Chirac qualifie ce moment somme un enfer. Entre autres, il emploie la métaphore « voyage vers l’enfer » (l. 18) dans le but de mettre en relief la dimension brutale de la rafle et que es meurtres n’étaient pas légitimes ni justifiables. Utilisant des questions rhétoriques, Chirac souligne son attitude compatissante et son incertitude. Par conséquence, les questions prouvent qu’il ne sait pas quoi dire. Cela mène aussi au message général qu’il a exprimé au début du discours : il est difficile d’évoquer les moments (voir l. 3). De plus, les mots négatifs « trahir » (l. 20) et « détresse » (l. 20) accentuent la catastrophe et la brutalité. Donc, il veut représenter les événements d’une manière réaliste. En se référant aux succès français, Chirac montre que la France est normalement d’une bonne nature (voir l. 26). L’énumération « patrie des Lumières et des Droits de l’Homme » est probablement une allusion à la révolution française qui a lutté pour les droits. Ainsi, Chirac utilise une juxtaposition pour exprimer d’un côté les succès français (voir l. 21), de l’autre, il ne veut pas nier les fautes (voir l. 9). Cela prouve que le Président est raisonnable. D’ailleurs, les parataxes (voir l. 26) soulignent l’insécurité et l’incertitude de Chirac parce qu’il ne sait pas trouver les mots justes. Finalement, il conclut avec la « dette imprescriptible » (l. 28) française pour augmenter l’importance des fautes et de la catastrophe.
Pour conclure, on peut constater que Chirac exprime sa pitié et ses condoléances pour la rafle du Vel d’hiv. Simultanément, il renvoie à l’importance de ne pas la négliger mais de commémorer. Dans le contexte historique, ce discours est significatif pour relever les événements et pour assurer qu’on ne l’oublie pas.
« Nous conservons à leur égard une dette imprescriptible. » Cette déclaration de Chirac semble être une véritable rupture car un an auparavant, le prédécesseur de Chirac, François Mitterrand, expliquait : « Je ne ferai pas d'excuses au nom de la France. La République n'a rien à voir avec ça. J'estime que la France n'est pas responsable. » Dans ce qui suit, on doit se demander qu'est-ce qu’on pense de la déclaration de Chirac en connaissant ces informations supplémentaires ?
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la France a soutenu les nazis en persécutant les juifs et en les déportant. L’événement le plus important, c’est la rafle du Vel d’hiv en 1942. Dans ce contexte, l’ancien Président de la République a déclaré la responsabilité française en disant « Nous conservons à leur égard une dette imprescriptible ».
Tout d’abord, c’est important qu’on sache que la France est coupable et responsable pour la déportation des juifs aux nazis. Même-s’ ils ne les causent pas premièrement, on ne peut pas nier et négliger leur contribution et la collaboration en général. Le 14 juin 1940, les troupes allemandes rentrent dans la ville Paris. Le 22 juin, la France a signé l’armistice et était divisée au nord occupé et au sud libre. Le sud était dirigé par le régime de Vichy. D’un côté, ils ont persécuté les juifs. En d’autres termes, pour être plus clair on peut noter la rafle du Vel d’hiv en 1942. De l’autre, ils ont soutenu les Allemands en se vengeant. Cela réfère au Massacre d’Ordaneur-sur-Glane de 1944. Donc, il s’agit de la brutalité allemande en montrant simultanément la vengeance des Français. Etant donné ce fait, il est compréhensible que la France doit avoir uns sens de responsabilité. Néanmoins, la génération d’aujourd’hui n’a pas de relation directe avec les événements. François Mitterrand a expliqué qu’il ne faut pas « s’excuser » et que la France n’est pas « responsable ». Bien qu’ils ne soient pas les initiateurs, je suis sûr qu’il serait irresponsable à nier ou à négliger ces événements.
En plus, il faut nommer le thème de base et décrit le contexte historique. Donc, la cérémonie de commémoration de la rafle du Vel d'hiv en 1942 est l’un des évènements les plus importants dans lesquels Chirac s'excuse au nom de l'Etat français. Dans ce contexte, on ne peut pas nier qu’il admet la faute au nom des Français auprès des victimes de la persécution des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. En ce qui concerne la déclaration de Chirac, il faut aussi la comparer avec l’affirmation de son prédécesseur Mitterrand. Dans ce cas, il est évident que Mitterrand n'était pas prêt à s'excuser au nom de la République française. Cela pourrait mener à une attitude ignorante, un manque du modernisme et d’une mentalité progressive que devient clair quand on sait que Mitterrand et Chirac sont associés avec des périodes différentes et donc des pensées ambivalentes. De plus, il est important qu’on explique pourquoi le témoignage de Chirac est considéré comme une rupture dans l'histoire française. D’un côté, Chirac est le premier Président qui reconnait la responsabilité des Français pendant la Seconde Guerre mondiale. Étant donné ce fait, on peut parler d’un geste important pour les victimes qui n’était pas assuré avant. De l’autre, l’ancien Président clarifie le rôle des collaborateurs français et du régime de Vichy. Dans ce cas, il est d’accord avec le consensus international qui est introduit à un grand soutien important. En d’autres termes, il affirme la dette française et refuse l’innocence prétendue. A part cela, à mon avis, on doit souligner qu’on ne peut pas annuler les événements. En même temps, il faut apprécier la valeur symbolique qui se trouve au discours. Mais, est-ce que c’est est une justification pour ce qui a passé ? Ici, on peut distinguer entre la collaboration et la résistance françaises. D’un côté, quelques individus ont contribué à une amélioration et de l’autre, quelques autres ont causé une dégradation du statu quo.